8 mai 2025
L’utilisation d’atomes piégés ou guidés permet en principe d’augmenter notablement le temps d’interrogation (plus de 1 s) en restant très compact, mais également de développer de nouveaux concepts d’interféromètre. Les deux aspects critiques pour le développement de cette activité sont le choix de l’architecture la plus adaptée pour la mesure d’une grandeur donnée et l’étude de l’interaction avec le piège. Deux technologies sont particulièrement adaptées : les pièges lasers (dits dipolaires) et les puces atomiques (sur circuit micro-lithographique) utilisant un piégeage magnétique. Ces deux techniques permettent d’obtenir des confinements importants nécessaires à l’obtention de structures monomodes pour les atomes et de moduler rapidement les potentiels de piégeage.
Le projet Forca-G vise à réaliser des mesures d’interactions à faible distance en utilisant des techniques d’interférométrie atomique. Cette expérience permettra de réaliser des mesures précises de gravité à courte distance, à la recherche d’éventuelles déviations aux lois connues. Ce type de violation est lié aux possibles nouvelles interactions de type gravitationnelles avec des portées de l’ordre du micron, postulées dans de nombreuses théories d’unification. La mesure de ce type d’interactions est une des voies possibles pour l’observation des premiers signaux expérimentaux de la physique nouvelle au-delà du modèle standard. |
L’expérience de gyromètre sur puce a pour but de développer un interféromètre à atomes guidés. Ici les atomes sont confinés à 2D sur une puce atomique et libres de se déplacer suivant le guide. Cette configuration est tout à fait similaire aux interféromètres optiques fibrés. |