Présentation de la base de données


Les données présentées sur ce site sont issues d'un travail de doctorat effectué par Jérôme Bonnin, docteur en archéologie, entre 2007 et 2012 sous la direction du Prof. Javier Arce à Lille 3, puis publié en 2015 sous forme condensée par Les Belles lettres (J. Bonnin, La mesure du temps dans l'Antiquité, Paris, Les Belles Lettres, 2015). Lors de l'édition de l'ouvrage, les données issues du travail doctoral n'avaient pas pu être publiées de manière complète.

Le but de ce site est de fournir à tous l'ensemble des données collectées autour de la mesure du temps dans l'Antiquité, du IVe siècle avant notre ère au VIe siècle de notre ère, en Occident et en Orient, sous forme de trois bases de données :
  • Le catalogue des références archéologiques
  • Le catalogue des références épigraphiques
  • Le catalogue des références iconographiques
Le premier catalogue comprend l'ensemble des cadrans ou fragments de cadrans solaires, clepsydres et fragments d'horloges hydrauliques antiques découverts de nos jours, avec le maximum d'informations. Il contient ainsi 595 instruments, soit plus du double que lors du premier recensement effectué en 1976 par Sh. Gibbs (Greek and Roman Sundials).

Le second présente l'ensemble des inscriptions connues mentionnant une horloge, tant en latin qu'en grec, soit 102 références pour l'instant. Dans la majorité des cas, une traduction est proposée et si l'inscription est présente sur un cadran solaire, le renvoi vers la bonne fiche est indiqué. Il s'agit du premier recensement de ce type connu et consultable.

Le troisième catalogue propose un recensement de l’ensemble des images incluant un cadran solaire dans la production artistique gréco-romaine, c'est-à-dire 123 supports connus à ce jour. De nouveau, ce travail de recensement est totalement inédit.

Ces catalogues ne sont pas figés et sont amenés à évoluer, à être complétés au gré des découvertes. Toutefois, il n’a pas encore été possible d’inclure les images rassemblées lors du travail doctoral. Nous espérons que cela sera possible par la suite. Puissent ces quelques données servir à faire évoluer la recherche sur la gnomonique antique et la réception sociale du temps dans l’Antiquité.